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sculpter la lumière

Le verre et l’outil

Au Moyen-âge, les maîtres bâtisseurs réunissaient au sein de leur chantier cathédral des «mains», capables de traduire une pensée à son plus haut niveau d’expression. L’époque impose de reprendre le temps de la réflexion, en restituant toute sa valeur au geste artisanal.

 

LE GESTE RETROUVE


Loin des productions industrielles, je réalise un objet singulier que vous ne trouverez nulle part ailleurs : votre vitrail est une pièce unique. Dans cet esprit, j’utilise une matière d’œuvre fabriquée par des artisans d’exception. Depuis des générations, ceux-ci fabriquent des dalles de verre d’une très grande qualité. Coulé dans des moules en acier, le verre en fusion se métamorphose en une petite plaque de verre, d’environ 20 x 30 cm et d’une épaisseur de 2 à 3 cm. Cette dalle de verre est la base de mes décors verriers.

 

LA DALLE DE VERRE
La technique du vitrail à la dalle de verre est encore méconnue, car elle n’a pris son essor qu’après-guerre. A la différence du vitrail serti de plomb, le vitrail à la dalle de verre est plus vibrant, plus chatoyant. La dalle de verre est également plus solide, et n’a pas besoin de protections contre les chocs.
Surprenant, original, le vitrail à la dalle de verre décline les infinies facettes de la transparence au service des édifices religieux et des architectures publiques ou privées.

L’ESSOR DU VITRAIL A LA DALLE DE VERRE

Inspirée par l’art séculaire du vitrail classique, la technique du vitrail à la dalle de verre est très récente. La France des années 1920 est marquée par un immense besoin de reconstruction. Des matériaux simples et peu onéreux, comme le béton armé et les pavés de verre, apparus vers 1850, sont mis à profit pour édifier de solides parois translucides.

A cette époque, les maîtres verriers ont la volonté de régénérer l’art du vitrail traditionnel. Le procédé verre-béton se développe dans l’ambiance de recherche et d’innovation qui caractérise l’activité artistique de l’entre-deux guerres. L’atelier Jean Gaudin à Paris est l’un des pionniers du vitrail en dalles de verre, qu’il dénomme « mosaïque lumineuse ».

Réduite pendant la seconde guerre mondiale, l’activité reprend vers 1945. Elle connaît un essor considérable, dû aux reconstructions religieuses et aux restaurations de verrières anciennes. Le vitrail en dalles de verre acquiert ses titres de noblesse à partir de 1950 : l’invention des résines de synthèse et l’apparition de l’art abstrait dans l’iconographie facilitent son intégration dans des édifices civils et religieux.

Chapelle St-Joseph (Cessy) – Guy Breniaux

Mairie d’Anglet – Jean Lesquibe

LA MARTELINE

Les dalles de verre sont taillées à la marteline, sorte de marteau utilisé par les mosaïstes. Sculptées pour créer des effets de lumière, elles sont ensuite serties dans un réseau de béton armé, de plâtre ou de résine.

L’épaisseur de la matière employée donne une densité perceptible aussi bien dans les tons puissants que dans les incolores. Ce jeu de lumière dans l’épaisseur rend les couleurs vibrantes et chatoyantes.

50 KG/M²

Un vitrail à la dalle de verre est composé de plaques de verre d’environ 30 mm d’épaisseur, teintées dans la masse.

La technique du vitrail à la dalle de verre permet de réaliser des parois translucides de grande surface, solides et résistantes.

Le ciment relie entre elles les pièces de verre taillées.
Après nettoyage et brossage, il est levé et mis en lumière.

 

Alors il devient vitrail.